Concert des lauréats du Concours V.O. (Voltage Overdrive) de Art Zoyd Studios.

Romain Perrot, musicien performeur, bruitiste et autodidacte construit son projet Vomir sur la base du Harsh Noise Wall (mur bruitiste) pour lequel il écrit un manifeste hautement provocateur. Ses performances n’ont qu’un objectif : provoquer l’état de transe.

Lukasz Szalankiewicz alias Zenial, musicien de l’art sonore, est membre de La Société Polonaise de Musique Électroacoustique et de la Société Polonaise de Musique Contemporaine. La dimension visuelle et la création d’installations interactives sont au cœur de son travail.

Pénélope Michel / Cercueil. Musicienne et artiste visuelle, formée aux Beaux Arts et au Fresnoy, elle fonde en 2005, avec Nicolas Devos, le groupe électronique rock expérimental CERCUEIL. Ensemble, ils créent également PUCE MOMENT, un laboratoire ouvert à l’expérimentation. Leur fil conducteur : le rapport au son à l’image et les conditions d’émergences de la narration et de sa perception.

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Directement inspiré de la pièce Le Hurle d’Alvise Sinivia et de Paul Ramage, ‘Imprésence’ est un laboratoire de création sur les écritures musicales et les modes de composition, qui travaille les questions de la mémoire et de la trace.
Les deux musiciens conduisent une semaine de workshop avec les élèves du Conservatoire et du Pôle Supérieur de Paris, pour livrer un concert de restitution lors duquel ils manipuleront et réinterpréteront des images sonores et oniriques (catalogue de rêves, faits divers, témoignages), jouant sur les notions de lieux et d’espace-temps. Tels des archéologues du futur, ils raconteront une fable musicale sur le souvenir, le désir et l’oubli, selon les codes et les jeux de déplacements propres à la science-fiction.

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L’intensité est la signature de ce duo naissant qui nous plonge dans une bulle d’immersion sonore improvisée. Aucun champ limitatif pour ces pratiquants du son : entre noise, rock expérimental, installations bruitistes, D.I.Y., anti-music, expérimentations électroacoustiques ou musiques électroniques transgressives.
Leurs pratiques : attaques sans coupe-bas, ferrailles amplifiées, feedbacks rattrapés, hasards provoqués, mélodies qui s’invitent mais ne restent pas dîner, esquisses rythmiques, matières construites et fêlées, contrepoints à la ligne… à rebours et droit devant : la construction de leur musique est aussi immédiate qu’incandescente.
Pour en amplifier l’effet, le vidéaste Jérôme Fino et la typographe Hélène Marian les rejoindront pour ce concert filmé en direct.

** Recommandé par France Musique !

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Créé en 2019, ce duo atypique mêle accordéon, platine et batterie dans une recherche de tension permanente et de fusion des timbres.
Tom Malmendier a pour habitude d’étendre son instrument en y apportant des objets collectés tels que fouet, polystyrène, chaînes, aluminium, coupes en inox, générant des sons rappelant des paysages sonores, proches de l’électronique. Emilie Škrijelj développe un jeu personnel sur l’accordéon basé sur le soufflet, imitant les sonorités électroniques et les oscillations d’un synthétiseur. Elle utilise en parallèle la platine comme un instrument générateur de sons percussifs. Elle prélève ses matériaux sur des vinyles pour créer un nouveau langage organique, volubile et abstrait. Enfin dans ce projet, elle utilise des samples de field recording et de voix glanés au fil de ses voyages qu’elle introduit comme un matériau sonore.

Leur premier disque est sorti fin février 2020 sur le nouveau label eux sæm.

“Cette musique sans pulsation, fût-elle irrégulière, nous cloue véritablement sur notre siège. Un jeu nerveux, une tension insistante. L’accordéon mime l’électronique, qui en retour le parasite. Les mots d’une langue non répertoriée viennent s’y mêler, les grésillements, les crépitements, les ondes radio d’un autre temps aussi. Les roulements sur les peaux, continus, assombrissent cette atmosphère, viennent ponctuer, casser, hacher le continuum électronique. Ici, nulle recherche d’éclats, de figures, mais simplement la contribution à des paysages insolites dessinés par Les Marquises.” – Jazz à Paris, avril 2020

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« La corde de l’arc comme celle de la lyre exerce une traction sur le bois qui lui-même reçoit chaque corde et la tend. C’est cette double traction dans les deux sens qui permet la beauté du son quand la beauté du son ne dit rien d’autre que la précision de la mort à partir de la flèche qui fuse vers la proie. » – Pascal Quignard, extrait de Mourir de penser (Chapitre XIV, ‘Le boomerang’ – Grasset, 2014)

Larsen. Les sons sont lancés de l’amplificateur vers la guitare, sur laquelle ils rebondissent pour retourner à leur source. Les cordes de la guitare tissent une toile qui fait apparaître un horizon sonore dont les reliefs sont dessinés par les fluctuations de la matière électrique. Loin du contrôle ou de la maîtrise, le musicien met ici en jeu un dispositif des plus simpliste qu’il pousse à l’extrême, déambulant autour de l’amplificateur, comme une danse qui déstabilise les ondes.

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En duo : Éric Broitmann et Vincent Laubeuf.
Création commune autour de l’intimité. Les deux musiciens préparent un concert qui prendra également la forme d’un spectacle. Ils seront alors rejoints par la chanteuse et musicienne Élise Dabrowski.

En duo : Paul Ramage et Vincent Laubeuf.
Esquisses autour de leur nouveau projet électronique spatialisé et vidéo, inspiré de l’idée de carnet de voyage imaginaire.

La Cie Motus se consacre aux arts sonores dans tous leurs états. Son action se répartit entre la production de concerts acousmatiques, mixtes et instrumentaux, la création d’œuvres musicales, la promotion et la pratique de l’interprétation sur acousmonium, la conception d’installations et d’environnements sonores, la formation et l’enseignement, la recherche avec son laboratoire MotusLab, la réalisation radio et l’édition discographique. Motus a collaboré avec de nombreux musiciens, ensembles et artistes dont Aphex Twin, Norscq pour la musique électronique, Instant Donné, Court-Circuit pour la musique contemporaine, ou encore avec des metteurs en scène tel que Cyril Teste ou le poète Jérôme Game.

Réserver à info@alamuse.com
Attention : jauge très limitée en raison du contexte sanitaire

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Violaine Lochu, performeuse vocale, emmène de jeunes adolescents dans une création imaginaire et futuriste : dans un avenir proche, des micro-communautés forment autant de mini-chœurs au langage inconnu, étrange, et surtout musical. Lorsqu’ils se rencontrent, que se disent-ils ? Entre mots hybrides et chants bizarroïdes, il s’agit d’ouvrir ses oreilles à la poésie de l’étrangeté. Ici se pose la question du collectif dans sa complexité : comment articuler les singularités, faire coexister les différences, s’enrichir du multiple au sein d’un espace commun, en l’occurrence celui de la langue et sa musique ?

Violaine Lochu explore la voix comme vecteur de rencontre et de métamorphose. Lors de longues périodes d’immersion dans des milieux spécifiques, elle collecte des matériaux sonores et visuels pour construire ses performances et installations. Sa pratique est transdisciplinaire, évoluant dans le champ de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore ; entre des univers contemporains et anciens, savants et populaires.

Aussi influencé par l’écoute de la pluie du haut du clocher où il a joué du carillon pendant deux ans que par les travaux d’Alvin Lucier ou Ellen Fullman, Pierre Berthet bâtit un large éventail d’objets qui sonnent, d’instruments fragiles plus ou moins motorisés. En cherchant des points d’équilibres précaires, il met en place des systèmes qui s’interdisent la fiabilité.
Entre installation et environnement activable lors de performances, le petit monde de Pierre Berthet réhabilite des objets du quotidien en faisant entendre leurs qualités sonores, tel l’aspirateur inversé, l’Expiration (un de ses plus grands tubes) qu’on espère bien entendre donner la pulse dans la cour de La Muse en Circuit.

‘Ballast’
Une performance qui explore le potentiel sonore d’un réseau électrique. Pour ça, des micros captent les champs électromagnétiques et rendent audibles les décharges d’allumages de tubes fluorescents (néons). Chaque interrupteur des tubes fluorescents est actionné indépendament grâce à une carte électronique connectée à un ordinateur. Ainsi par le biais d’algorithmes produisant des séquences d’allumage, ces décharges deviennent des processus rythmiques audibles contrôlés en direct. L’influx électrique devient perceptible à la fois par la lumière et le son dans un dialogue ultra-synchrone. L’électricité devenue phénomène physique ré-agence l’espace de monstration dans une expérience à la fois synesthésique et épileptique.

SAMÃ
Samā‘ (du turc : semâ) est un mot qui renvoie à la notion d’audition spirituelle. Il désigne également une danse giratoire des derviches tourneurs soufis.
Dans cette performance, Lucien Gaudion crée une spirale acoustique en faisant tournoyer un haut-parleur pour sculpter l’espace sonore. Les drones sont élaborés au préalable in situ, en fonction des résonances de la pièce. Le tournoiement, par la vitesse et la longueur de câble donnés par l’interprète dessine une spirale invisible tout en révélant les propriétés acoustiques du lieu.

Les figures mythologiques revisitées à la période de la Renaissance sont autant de figures de mise en scène du pouvoir, de son imaginaire et sa puissance. Les mythologies du Château de Fontainebleau, gréco-romaine et napoléonienne, leur mise en récit et leur fictionnalisation constituent le fil rouge des ateliers de création sonore menés par Wilfried Wendling auprès de collégiens et d’élèves en élémentaire. Comment traduire musicalement cette tension entre récit historique et mythification ?

Avec l’appui de Cinna Peyghamy, les créations vocales et sonores réalisées par les élèves sont repris dans une installation sonore et une balade sous casque où l’improvisation électronique vient amplifier le récit du conteur. Saurez-vous distinguer le vrai du faux parmi les œuvres sonorisées, détournées et falsifiées de la Galerie des Cerfs ? Saurez-vous trouver la source de l’information sonore diffusée de toute part dans la galerie ? L’effet d’accumulation, de transformation et de déformation du son comme du récit est-il moins vrai que son origine d’émission ?

Ateliers menés par Wilfried Wendling au collège Fernand Gregh (Champagne-sur-Seine) et à l’école élémentaire Michel Legrand (Vernou-la-Celle-sur-Seine) auprès de quatre classes, en compagnie de Cinna Peyghamy, en partenariat avec le Château de Fontainebleau et soutenue par la DRAC Île-de-France.

Atelier-recueil de témoignages en compagnie de ses intrépides spectateurs explorateurs. Le comédien conduit les participants à parler de la ville et des histoires que portent ses lieux. Anecdotes intimes, récits historiques, souvenirs d’enfance : nous ferons feu de tout bois! Ces témoignages seront enregistrés et pourront servir de support textuel à l’atelier Les voix mystérieuses de la ligne 15.

Atelier-recueil de témoignages en compagnie de ses intrépides spectateurs explorateurs. Le comédien conduit les participants à parler de la ville et des histoires que portent ses lieux. Anecdotes intimes, récits historiques, souvenirs d’enfance : nous ferons feu de tout bois! Ces témoignages seront enregistrés et pourront servir de support textuel à l’atelier Les voix mystérieuses de la ligne 15.

Les étudiants en art sonore de l’ENS Louis-Lumière interrogent leur rapport intime au souvenir pour en proposer une expérience sensible et vibrante.

« Temps Morts // Mémoire Vive » est un espace-temps : un lieu de sons en mouvements et d’images bruyantes où les temporalités cohabitent, où les traces se matérialisent. Il nous invite à faire l’expérience de nos propres traces sur le présent, et de leur coexistence avec un passé en dissipation, aussi vivant que fugace. En alliant son multicanal, vidéo interactive, et créations plastique, l’installation prends la forme d’une libre déambulation parmi cinq dispositifs qui proposent chacun une façon singulière d’interagir avec les réminiscences d’une multitude d’instants enregistrés, rediffusés, et dégradés.

* 12/11 de 19h à 20h : vernissage
* 13/11 de 10h à 18h : ouverture de l’exposition

> entrée libre sur réservation | event Facebook