photos © Gerhard Kühne
DON’T LOOK NOW
Soirée pour 7 musiciens, vidéo, électronique et lapin géant
Alexander Schubert
Dans ces quatre pièces musicales composant l’ensemble, il y a une attention particulière à la mise en scène d’espaces musicaux, à la captation du geste mais aussi un regard ironique et une auto-dérision qui s’illustrent dans la mise en abyme du compositeur.
Alexander Schubert, qui est le plus souvent présent dans les vidéos de ses pièces, comme acteur et manipulateur de la dramaturgie, joue son propre rôle, se déguise pour interpréter des personnages ridicules ou caricaturaux comme le tennisman de Star me kitten ou le lapin géant de F1. Il questionne avec un certain amusement distancié la posture du compositeur, caricaturant la vision postromantique toujours à l’œuvre dans les musiques classiques et contemporaines, repoussant dans ses retranchements, avec légèreté et humour, la question de la création et de sa fonction.
Se situant aux lisières des musiques contemporaines, du métal ou du jazz, ses pièces sont jouées partout en Europe dans la plupart des festivals et par les plus grands ensembles. Alexander Schubert réalise lui-même l’environnement technologique de ses œuvres dans un rapport très singulier au geste du musicien : celui-ci n’est plus simplement lié à l’instrument mais devient une chorégraphie qui déclenche et modifie la musique électronique.
Les vidéos et la lumière sont également conçues et réalisées par le compositeur qui devient, en s’inscrivant dans les films, une sorte de démiurge burlesque d’objets scéniques non identifiés.
Spectacle conçu par Alexandre Schubert autour de quatre de ses œuvres :
* Star me kitten
* Your Fox’s A Dirty Gold
* F1
* Sensate focus
Distribution
La formation créée pour cette création regroupe des musiciens, partenaires réguliers de La Muse en Circuit, mais également des interprètes proches d’Alexander Schubert qui ont été réunis pour créer une proposition scénique cohérente entre le concert et le spectacle multimédia.
Yann Joussein, batterie
Julien Loutelier, batterie
Carola Schaal, clarinette & « bunny »
Fabienne Séveillac, voix et performance
Cyprien Busolini, alto
Julien Desprez, guitare
Félicie Bazelaire, contrebasse
Presse
« Mais le morceau de bravoure est bien f1, mise en scène humoristique et critique d’un univers anthropomorphe où la mort rôde en coulisses. Une sorte de lapin géant rappelant ceux de David Lynch dialogue au téléphone avec un spectre, allers et retours entre l’écran et la scène, entre le meneur de jeu et le public, tandis que les musiciens portent des masques d’animaux et, accessoirement, un clic à l’oreille tant le synchronisme est capital à la mise en place des effets dramatiques. Mise en abîme d’une recherche d’un cinéma expérimental en direct, f1 est éblouissant dans tous les sens du terme et les timbres inouïs de l’orchestre participent de ce nouveau théâtre musical où l’écran prend toute sa dimension, justifié par une bascule que seul le hors-champ offre à l’imagination. » – Jean-Jacques Birgé – Médiapart
Agenda
21 décembre 2017 | Festivals Mesure pour Mesure et Némo, Biennale internationale des arts numériques produite par Arcadi | Nouveau Théâtre de Montreuil, Montreuil
17 mai 2017 | L’Avant-garde du festival La Magnifique Society | Reims
12 mai 2017 | Maison des arts et de la culture de Créteil, Créteil