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2023-24

2022-23

2021-22

2020-21

Les animaux au Château de Fontainebleau

Ateliers de résidence territoriale artistique et culturelle
en partenariat avec le Château de Fontainebleau et soutenus par la DRAC Île-de-France et la Communauté des Communes Moret Seine & Loing.

Avec Cinna Peyghamy, compositeur et musicien électroacoustique
Álvaro Martínez León, compositeur et chef de chœur
Grégoire Korganow, photographe

Peut-on quantifier la part animale d’un être humain ? Où se situe la frontière entre homme et animal dans le désir et la communication vers l’autre ? Comment le sonore peut-il éclairer ces questions ? Au cours d’ateliers menés tout au long de l’année, les élèves du Collège Fernand Gregh de Champagne-sur-Seine et de l’école élémentaire Michel Legrand de Vernou-la-Celle-sur-Seine, ont tenté de répondre à ces questions. Une restitution finale au Château de Fontainebleau clôture leur parcours dans le cadre du Festival d’Histoire de l’Art 2022.

CHŒURS HYBRIDES

Chasse à chœur au Château de Fontainebleau

Bâti au cœur d’une forêt de chasse giboyeuse, le château fut, dès son origine, un lieu qui posa un regard fasciné sur l’animalité environnante. Les souverains aimèrent se représenter, dans leur riche héraldique, en animaux de tous acabits : la salamandre semi-chimérique pour François Ier, le dauphin pour Louis XIII, l’aigle impérial pour Napoléon. Ménageries, volières, bassins aux carpes, chenils et écuries, cygnes et oiseaux d’ornement peuplèrent peu à peu les jardins et les pièces d’eau. À Fontainebleau, l’homme et l’animal se toisent dans les décors, déclinés sous toutes les formes et techniques artistiques.

De la corne à La Muse

Recréer des chants d’animaux, imaginer le chant de la Chimère, reconstruire le vacarme d’une battue de chasse… autant de tableaux sonores qui seront explorés musicalement. Les artistes se plaisent ainsi à représenter une riche ménagerie, où créatures zoologiques et monstres imaginaires s’entremêlent dans un bestiaire fantastique. Entre langage humain et animal, entre voix et électronique, les musiciens Cinna Peyghamy et Álvaro Martínez León ont exploré avec les élèves le bestiaire fantastique et hybride du château, pour composer un chœur composite présidé par le faune, créature mi-humaine mi-animale.

ÉCOLES PARTICIPANTES

Collège Fernand Gregh – Champagne-sur-Seine
– 1 classe de 6e + 1 classe de 5e
– Professeurs associés : François Desodt (éducation musicale et référent du projet),  Katia Frenkiel (lettres modernes), Aurore Lancelot (histoire-géographie), Sabrina Mezreb (lettres classiques), Eveline Predhomme (arts plastiques).

École élémentaire Michel Legrand – Vernou-la-Celle-sur-Seine
– 1 classe de CM2 + 1 classe de CM1/CM2
– Professeurs associés : Benjamin Bitter, Caroline Gosswiller.


Contacts
Aurélie Mydlarz : aurelie.mydlarz@alamuse.com
Cédric Govaere : cedric.govaere@alamuse.com


Soutiens
Partenaire culturel : Château de Fontainebleau.
Projet d’Education artistique financé par la DRAC Île-de-France et la Communauté des Communes Moret Seine & Loing.

BELLE BÊTE

Le Château de Fontainebleau

Le bestiaire royal, la représentation de la mythologie, la chasse, les jardins, les forêts, sont autant d’éléments constitutifs du Château de Fontainebleau et de son territoire où la question humain-animal est omniprésente. Entouré d’un parc gigantesque, construit pour émerveiller, le Château de Fontainebleau est le théâtre idéal pour une (re)visite visuelle du conte de la Belle et la Bête par les élèves.

La Belle et la Bête démasquées

Dans le conte, derrière la Bête se cache un prince. La Belle éradique la laideur et reconnaît l’homme. La frontière entre le beau et le laid, entre l’humain et le monstre, semble clairement établie. Et si nous empruntions le chemin inverse, à rebrousse-poil, et brouillions les frontières ? En réveillant la bête en vous, peut-être en serez-vous plus beau ? C’est sur cette piste que Grégoire Korganow, artiste visuel, a emmené les élèves, avant que la civilisation ne les rattrape et qu’il ne soit trop tard !

ÉCOLES PARTICIPANTES

Collège Fernand Gregh – Champagne-sur-Seine
– 1 classe de 6e + 1 classe de SEGPA
– Professeurs associés : François Desodt (éducation musicale et référent du projet),  Katia Frenkiel (lettres modernes), Aurore Lancelot (histoire-géographie), Sabrina Mezreb (lettres classiques), Eveline Predhomme (arts plastiques).

École élémentaire Michel Legrand – Vernou-la-Celle-sur-Seine
– 1 classe de CM1
– Professeurs associés : Cathy Beguin.


Contacts
Aurélie Mydlarz : aurelie.mydlarz@alamuse.com
Cédric Govaere : cedric.govaere@alamuse.com


Soutiens
Partenaire culturel : Château de Fontainebleau.
Projet d’Education artistique financée par la DRAC Île-de-France et la Communauté des Communes Moret Seine & Loing.

LES ARTISTES INTERVENANTS

Cinna Peyghamy

Artiste sonore et compositeur

Cinna Peyghamy est un musicien basé à Paris. À travers ses compositions, installations et performances, il questionne la nature de l’objet sonore et de l’instrument ainsi que son interactivité avec l’interprète. Son intérêt pour l’électronique et l’informatique le pousse à créer ses propres outils de production sonore : logiciels de glitch, amplis et synthétiseur DIY, instruments mécaniques à base de moteur…

Ses premières productions, parues sous le pseudonyme Cikkun, explorent une écriture électronique sombre riche en mélodies abrasives et rythmiques fragmentées. Depuis 2019, il focalise sa recherche sur l’hybridation entre instrument acoustique et électronique en mêlant percussion persane et synthétiseur modulaire.

Sa démarche se développe en trois étapes : un temps de construction d’un dispositif instrumental nouveau, un temps d’assimilation et de développement d’un vocabulaire musical et enfin un temps de représentation. Ces différentes étapes font référence à une naissance, un apprentissage et un rituel de passage à l’âge adulte. En répétant ce processus, Cinna Peyghamy fait de sa pratique artistique un rite initiatique qui se renouvelle sans cesse.

 

Álvaro Martínez León

Chef de chœur et compositeur

Álvaro Martínez León travaille les questions liées à l’identité culturelle en s’inspirant librement des cultural studies et des sciences cognitives. Cette démarche se développe dans la musique instrumentale ou électronique, le théâtre musical, l’installation ou encore à travers la performance.

Il commence sa vie professionnelle en 1996 dans le milieu des musiques du monde. Sa volonté d’approfondir ses connaissances en musiques traditionnelles l’amène à devenir guitariste flamenco. Il compose alors pour plusieurs spectacles de danse et tourne en Europe et en Amérique. Arrivé à Paris en 2004, il dirige son activité entièrement vers la création musicale.

Il est invité au Palais de Tokyo (Paris) et à la Biennale d’art contemporain de Marrakech pour ses projets électroacoustiques. Sa musique instrumentale est interprétée par différents ensembles (quatuor Béla, Vocaal LAB, Orchestre de la Jeunesse, etc.)

En 2009, il cofonde à Paris le collectif d’artistes Trafic, avec lequel il conçoit et produit des concerts de musique contemporaine, soirées pluridisciplinaires, performances et happenings.

Grégoire Korganow

Artiste visuel

Grégoire Korganow commence sa carrière comme photojournaliste en 1991 et développe d’emblée une écriture personnelle. Il réalise pendant vingt ans des travaux pour des journaux français et internationaux de renom (Libération, New York Times, National Geographic, Marie Claire, Le Monde…).

En 2001, il cofonde le magazine photo « de l’air » et crée et dirige, de 1998 à 2003, la collection de livres photographiques « Avoir 20 ans », aux éditions Alternative.

Depuis 2012, il se concentre sur des travaux personnels, soutenus par des structures culturelles, des fondations et des institutions. Photographe engagé dans le réel, il prend le parti des invisibles, s’intéresse au hors-champ, puis à l’infime. Il est régulièrement invité en résidence, ses travaux donnent lieu à la publication d’ouvrages et sont exposés dans des lieux prestigieux en France et dans le monde.

Parallèlement, son regard sur le corps, ses stigmates et ses métamorphoses l’amène naturellement à s’intéresser au mouvement et à la performance et à s’emparer pour ses projets du médium du film. Il signe depuis 2014 plusieurs films expérimentaux avec des danseurs contemporains, Les Voyageurs, Un temps de rêves ou encore L’invitation.

Grégoire Korganow enseigne la photographie en 2012 à la Faculté Paris 1 et en 2017 à l’Ecole de l’Image des Gobelins à Paris.