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© Pauline Turmel

Comme un corps qui mue et nous livre l’intimité d’une femme, révélant les imaginaires nichés dans son corps d’acrobate. Qu’est-ce que c’est, au jour le jour, de demander des choses “extraordinaires” à son corps? Qu’est-ce que c’est de ne tenir qu’à un fil, d’un point de vue physique, moral, poétique, philosophique?

Par le biais de dispositifs électroniques et acousmatiques créés par le compositeur et metteur en scène Wilfried Wendling, le son prend l’espace, nous enveloppe, habite le mouvement qui entre ainsi en dialogue avec les mots vibrants de l’auteure et comédienne Laurence Vielle, mettant en résonance les espaces et les imaginaires du corps, du dedans et du dehors. Le souffle de l’acrobate est repris, amplifié, traité électroniquement : le corps se fait ainsi musical. Le son paraît en émaner, tout en alimentant le doute sur ce qu’on entend : son réel ou imaginaire? Du dedans ou du dehors ? Du présent ou du passé ?