Dans le cadre de l’exposition Le bord des mondes présentée au Palais de Tokyo, le compositeur Geoffroy Drouin travaillera autour de l’œuvre de Laurent Derobert, installation déambulatoire en forme d’ellipse, dont les parois déclineront une expression mathématique sur la notion de manque. Il poursuivra son travail avec les disponibilités étonnantes de la chanteuse Frauke Aulbert, stimulées par le support de l’électronique réparti à l’intérieur de l’ellipse. La musique s’invitera donc tout autant dans l’espace physique de l’installation que dans l’abstraction conceptuelle de son message existentiel, pour en faire émerger les saillances poétiques et expressives.
En tant que « reine de l’avant-garde de Hambourg » (Hamburger Abendblatt), Frauke Aulbert développe une amplitude vocale de quatre octaves et s’est spécialisée dans les performances contemporaines, maitrisant, en plus de sa formation de chant lyrique, le chant diphonique (harmoniques et sous-harmoniques), multiphonique ainsi que d’autres techniques permettant d’altérer le timbre
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Coréalisation La Muse en Circuit, Centre national de création musicale et le Palais de Tokyo.