Traces laissées par un être passé par là depuis longtemps et disparu depuis, traces laissées par un être qui nous précède et que nous allons peut-être rattraper… Entre low-tech – objets de récupération, matières et matériaux détournés – et technologie numérique actuelle – son en temps réel, mapping vidéo, l’auditeur spectateur de cette installation est au cœur du son, surpris par des miroirs qui brouillent les certitudes et créent des ombres sonores.
Etienne Bultingaire, ingénieur du son et musicien, côtoie et collabore avec tous les compositeurs qui gravitent autour de Pierre Boulez, mais aussi K. Stockhausen et L. Berio, Claude Barthélemy, Michel Portal et Pierre Henry. Il travaille avec Carolyn Carlson, Lucinda Child, Maurice Béjart, François Verret et au Staatsoper de Berlin avec Peter Mussbach et Kent Nagano. Dans le Jazz et la musique improvisée il rencontre B. Delbecq, Phil Minton, T. Hymas, Fred Frith, D. Colin, D. Petit, Louis Sclavis.
Laure Saint-Hillier est plasticienne et pratique la photographie et la vidéo depuis une vingtaine d’années. Son travail prend la forme d’installations et de performances. Ses projets s’appuient et se nourrissent souvent d’un travail in-situ. Les images projetées sont constituées parfois d’une base documentaire, d’autres fois de rencontres provoquées entre univers distincts, ou encore d’un jeu sensible d’impressions et d’intuitions. Le traitement des films réalisés varie de l’animation au plan séquence.
Production Lutherie Urbaine avec le soutien de la Saline royale d’Arc-et-Senans, du CNV et de la SMAC la Rodia.
Coréalisation La Muse en Circuit, Centre national de création musicale et Le Générateur.