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“Tout à commencé en deux mille six, par un glacial soir de mars ou Eryck Abecassis fit la découverte du site internet de Phroq*. Architecture sans concession, les menus déroulants leurs data telles des falaises abruptes ne laissant nulle autre alternative que le saut brutal dans un océan de noise et d’acier. Genèse d’une connivence électronique de haute tension“

La Gueule du Loup explore l’état d’improvisation de manière crue voire cruelle.
Sur scène les deux musiciens, côte à côte, contruisent des sets exempts de structures pré-existantes ou de sons enregistrés.
La gangue électronique surgit brute des modules et est propulsée immédiatement dans l’atmosphère. Ce qui se joue dans les cerveaux est de l’ordre d’un intense échange de matière à l’état de plasma.

Les deux machines modulaires non cablées au préalable, suggèrent d’abord un circuit vierge. Les patchs et les routings se construisent au fil de la performance. La mémoire esthétique ne joue ici qu’un rôle secondaire, les styles catapultés bousculant l’idée même d’un style unifié-unique.
C’est donc là que l’autre mémoire, celle du circuit vient se substituer pour assurer la cohérence sonore des éléments, bruits, tonalités, micro-tonalités, rythmes, de l’ordre et du chaos.