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« Que vois-je de cette fenêtre, sinon des chapeaux et des manteaux, qui peuvent couvrir des spectres ou des hommes feints qui ne se remuent que par ressorts ? Mais je juge que ce sont de vrais hommes, par la seule puissance de juger qui est en mon esprit, ce que je croyais voir de mes yeux »
                                                                                                                                                                                                                      René Descartes, Méditations métaphysiques

Les Automates de Descartes s’inspirent de la pensée du philosophe qui décrit son trouble face au mouvement de figures qu’il ne sait qualifier d’humaines ou de mécaniques. À la frontière du réel et de l’artificiel, dans un corps à corps avec les dispositifs technologiques qui les entourent, les quatre musiciennes animent dans l’obscurité une succession de tableaux visuels, musicaux et chorégraphiques.
Le Quatuor IMPACT vous invite à un cheminement expérimental et onirique parmi les œuvres contemporaines qui composent ce programme. Chaque pièce explore une facette du corps marionnettique, questionne l’entité du quatuor, le rapport à la partition et à l’écriture du mouvement. Les œuvres se répondent, créant une mémoire du geste, des échos, des répétitions, qui contribuent sous diverses nuances à la désarticulation de l’humanité des musiciennes, devenues les rouages abstraits de ce ballet mécanique.

 

Distribution

Les Automates de Descartes
Un projet de Julia Robert mis en scène par Or Katz

Avec des œuvres de Alexandros Markéas, Simon Steen-Andersen, Natacha Diels, Alessandro Perini, Simon Løffler et Louise Hakim.

Quatuor IMPACT : Szuhwa Wu, Irène Lecoq, Julia Robert, Anaïs Moreau

Direction artistique : Julia Robert
Mise en scène, scénographie et costumes : Or Katz
Chorégraphie : Louise Hakim
Lumière : Baptiste Joxe
Son : Mathilde Genas
Production : Compagnie Leidesis
Coproductions et résidences : Théâtre de Vanves, La Muse en Circuit, Centre national de création musicale, Fondation Royaumont
Ce projet a reçu le soutien de la DRAC Île-de-France, ARCADI Île-de-France et de l’ADAMI.