fbpx

 

La Générale d’Expérimentation déploie un instrumentarium atypique : guitares préparées, dispositifs électroniques lo-fi, objets usuels détournés, ready-made sonores… pour présenter un répertoire original, peu joué en France : des partitions-texte ou protocolaires, dans l’héritage de John Cage ou de Fluxus. Ces pièces proposent des consignes de combinaisons et de variations des paramètres sonores, hauteurs, durées, dynamiques, timbres, à décoder et interpréter.
Les musiciens énoncent ce qui est écrit, en débattent ensemble, en proposent leur vision. Le spectateur est présent dès le début du processus, il en voit les étapes, il a en mains les clés d’écoute. Il est invité à faire ses retours aux musiciens, et peut même intervenir dans le processus musical, par une prise de parole, des systèmes de vote à main levée… Il donne son sentiment et échange avec les autres spectateurs sur ses sensations.
Cette relation entre les musiciens est le public est facilitée par un travail vidéo et deux médiateurs, journalistes sur le plateau. Il animent cette rencontre, il lui donnent son rythme.Et parmi le public, un expert, Jean-Baptiste Maçon, compositeur et chercheur. Il nous dira ce qu’il perçoit de ce qui se trame entre les musiciens, et de cette aventure créative collective.
Tout ce petit monde est rassemblé pour une expérience artistique, médiatique et sociale originale. Bien sûr, tout ça ne sera réussi qu’avec deux ingrédients supplémentaires : une bonne dose d’humour et une bienveillance partagée.