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© Didier Aschour

Deux ensembles français aventureux, deux compositeurs new-yorkais – de deux générations différentes – dont les œuvres ont en commun de mettre en jeu de rigoureuses stratégies numériques, et qui montrent que les mathématiques peuvent être le meilleur tremplin à la fantaisie et à la liberté.

Emmené par Didier Aschour, l’Ensemble Dédalus célèbre l’œuvre de Tom Johnson. Le compositeur, qui vit depuis 30 ans à Paris, est l’un des premiers à avoir théorisé le minimalisme en musique, à travers les articles qu’il publie au début des années 1970 dans le Village Voice à New York (en 2001, il fut le commissaire de l’exposition Musica silenciosa au Musée Reina Sofia de Madrid). Il est l’auteur d’une œuvre labyrinthique, qui va de l’opéra à des compositions pour piano ou pour… jongleurs !

Le Collectif 0 (prononcer zéro), groupe à géométrie variable initié en 2004 par Sylvain Chauveau, Stéphane Garin et Joël Merah, s’attachera, lui, à la musique de Tristan Perich. De compositions (« mixtes » ou électroniques) en installations sonores, ce jeune compositeur de 32 ans, à l’aide de microprocesseurs programmés par ses soins, transpose les austères équations et autres circuits intégrés en une musique électronique étonnante, intensément hypnotique. Il a été révélé par le CD 1-Bit Symphony (Cantaloupe, 2010), composé d’une micro-puce intégrant une symphonie en 5 mouvements, directement intégrée dans un boîtier CD transparent, et donc écoutable directement et en toute autonomie…

Programme :
Première partie : œuvres de Tom Johnson par l’Ensemble Dédalus
Deuxième partie : œuvres de Tristan Perich par le Collectif 0