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Telle la reconstitution artificielle d’une eau disparue, l’œuvre expose des états évanescents de reflets de lumière en transformation perpétuelle et révèle le caractère imprévisible et chaotique du phénomène de turbulence.
Installation visuelle et sonore, Turbulences active une écriture plastique qui évoque l’ambivalence du chaos, capable à la fois d’apparition et de dissolution. L’expérience de l’oeuvre se joue dans l ’exploration de dimensions immatérielles par l’observateur : du ressenti des mouvements d’air à leurs conséquences sur la composition de la lumière et du son. L’œuvre modèle ainsi l’espace d’exposition qui devient le support de sites perdus ou en train de disparaitre. Etienne Rey fait ici référence à des lacs dont l’eau s’est littéralement évaporée : lac Tchad, lac Mead (USA), lac de Moynaq (Ouzbékistan), lac Dead Vlei (Namibie), lac Faguibine (Mali). Dans ce simulacre de Nature, les reflets d’étendues d’eau sont comme des fragments de paysage dont le seul vestige serait celui d’un spectre de lumière, mémoire d’espaces disparus.

Turbulences, 2018 – Etienne Rey / Composition sonore : Wilfried Wendling
Création originale pour la Fondation François Schneider
Production : Quatre 4.0 / L’Ososphère, en partenariat avec la Fondation François Schneider et le
soutien de la Région Grand Est

© Etienne Rey, Adagp Paris 2018